Jurisprudence sur la prescription des créances en droit des contrats Jurisprudence sur la prescription des créances en droit des contrats
Dans une décision importante de la Cour fédérale de justice (BGH) du 24 octobre 2024, sous le numéro de dossier III ZR 48/23, des aspects essentiels de la prescription des créances en droit des contrats ont été clarifiés. L'affaire a suscité une grande attention dans les cercles juridiques et soulève des questions fondamentales sur l'application des délais de prescription.
La décision concerne la prescription des créances contractuelles et la possibilité d'interruption de ces délais. Le BGH a précisé que le délai de prescription ordinaire est de cinq ans, commençant à la fin de l'année au cours de laquelle la créance est née. Cette règle s'applique indépendamment du fait que le créancier soit au courant de la créance et des circonstances qui lui donnent droit à faire valoir.
Cependant, dans le cas concret, les juges ont vu des indications concrètes que la prescription pourrait être suspendue en raison de certaines circonstances. Le BGH a souligné qu'une suspension de la prescription est envisageable lorsque le créancier est empêché de faire valoir sa créance, par exemple en raison d'un comportement contraire au contrat du débiteur ou de conflits qui entravent la clarification des créances.
Le tribunal a également précisé qu'un simple retard de la prescription ne conduit pas automatiquement à une suspension. En effet, le créancier doit démontrer qu'il a effectivement été empêché d'exercer ses créances. Cela souligne la responsabilité du créancier d'agir activement pour ne pas laisser ses créances se prescrire.
Le BGH a également souligné que la communication claire entre les parties contractantes est d'une grande importance pour éviter les malentendus et les litiges ultérieurs. L'affaire en question a montré que, surtout dans des relations contractuelles complexes, une documentation et une communication claires concernant les créances sont décisives.
Dans le milieu juridique, le jugement a été considéré comme pionnier, car il précise les mécanismes de la prescription et crée de la clarté pour les futures disputes contractuelles. Cela souligne l'importance de poursuivre activement ses propres revendications et de prendre des mesures légales à temps.
En résumé, la décision de la BGH du 24 octobre 2024 constitue un éclaircissement important concernant la prescription des créances en matière de droit contractuel et pourrait avoir des conséquences significatives tant pour les créanciers que pour les débiteurs.
Sources : BGH, arrêt du 24.10.2024, III ZR 48/23
Anita Faake, mardi 5 novembre 2024